Malgré une bonne connaissance, seuls 3 jeunes sur 10 utilisent l’IA dans un contexte professionnel

Depuis 2019, la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) réalise l’enquête « Bridging The Future », en collaboration avec iVox, afin d’obtenir un aperçu des attentes des jeunes et des employeurs à propos d’une série de sujets*.

Cette année, un focus a notamment été mis sur la place de l’intelligence artificielle (IA) dans le monde professionnel. Alors que la majorité des jeunes connaissent et utilisent l’IA, son usage dans le cadre du travail est limité (30% des jeunes interrogés), et le fossé entre les compétences acquises à l’école et celles recherchées par les employeurs demeure préoccupant.

L’intelligence artificielle : bien connue, mais peu exploitée professionnellement

L’intelligence artificielle prend de plus en plus de place dans la vie quotidienne de chacun, que ce soit dans le privé ou dans le milieu du travail. Les chiffres qui ressortent de l’étude montrent que les jeunes ne sont pas dans l’inconnu. Ils sont plus de 85% à déclarer connaître au moins une application basée sur l’IA, et 84% l’ont déjà utilisée. Cependant, seuls 3 jeunes sur 10 utilisent l’IA dans un contexte professionnel.

Une inadéquation persistante entre formation et emploi

Selon le rapport, 35% des jeunes estiment que leur formation scolaire ne les a pas suffisamment préparés pour le marché du travail. Il faut noter que ce chiffre était de 44% l’année passée. Cette perception est encore plus marquée chez les employeurs : 72% des employeurs considèrent que les jeunes n’arrivent pas suffisamment armés pour répondre aux exigences du monde professionnel. Bien que ces chiffres montrent une légère amélioration par rapport à l’année précédente, l’écart reste significatif et soulève des questions sur l’efficacité du système éducatif à former des jeunes prêts pour le marché de l’emploi.

Bien que l’IA soit connue et utilisée par les jeunes, son adoption dans le monde professionnel reste insuffisante. Cette inadéquation entre les compétences enseignées à l’école et celles exigées sur le marché du travail souligne l’urgence de repenser la formation des jeunes, afin de mieux les préparer aux transformations numériques et aux attentes des employeurs. C’est pourquoi la FEB s’engage fortement dans des actions telles que YTIA, où les entrepreneurs et les jeunes se renforcent mutuellement.

Pieter Timmermans, CEO de la FEB


* 800 jeunes de 17 à 28 ans (représentatifs en termes de sexe, de langue, d’âge et de qualification) et 112 employeurs ont été interrogés pour cette étude.

Vous pouvez consulter l’enquête complète ici.

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