Le contexte actuel ne semble pas trop peser sur la confiance des chefs d’entreprise. La perte de confiance a été la plus nette dans le secteur du commerce ainsi que dans l’industrie manufacturière. Le moral des chefs d’entreprise est moins atteint dans le secteur de la construction et il s’est même renforcé dans celui des services aux entreprises.
Dans le commerce, toutes les composantes sous-jacentes de l’indicateur se sont détériorées, mais le net repli de la confiance des chefs d’entreprise est, en très grande partie, attribuable à un assombrissement des perspectives en matière de demande. Le recul de l’indicateur est particulièrement marqué dans le commerce de meubles et d’appareils électroniques. Dans l’industrie manufacturière, seule l’appréciation du carnet de commandes s’est améliorée. Les prévisions de la demande ont été revues à la baisse mais c’est surtout à propos du niveau actuel des stocks de produits finis que les entrepreneurs ont émis un avis plus défavorable. C'est dans l'industrie chimique que l’indicateur s’est le plus fortement replié. La légère contraction de l’indicateur conjoncturel dans la construction résulte principalement d’un jugement plus négatif porté sur le niveau du carnet d’ordres et de prévisions de demande moins optimistes. En revanche, les chefs d’entreprise ont pointé une augmentation du matériel utilisé par rapport au mois dernier. Enfin, ceux qui sont actifs dans les services aux entreprises se montrent hésitants de mois en mois, alternant perte et regain d'optimisme. C’est un regain de confiance qui a été enregistré ce mois-ci, en particulier en ce qui concerne l’appréciation de l’activité présente et les prévisions relatives à la demande générale du marché. Par contre, les chefs d'entreprise œuvrant dans ce secteur s’attendent à une dégradation de leur activité propre. La courbe synthétique globale lissée, qui reflète la tendance conjoncturelle sous-jacente, recule faiblement.