Les répercussions de la guerre en Ukraine contraignent la BNB d’adapter ses prévisions économiques et budgétaires. Ainsi, un net ralentissement temporaire de l’économie est prévu, principalement parce que le fléchissement de la croissance du pouvoir d’achat et l’incertitude incitent les consommateurs à regarder davantage à leurs dépenses. La BNB table désormais sur une croissance de 2,4 % pour 2022.
En raison de la nouvelle intensification des tensions sur les marchés mondiaux de l’énergie, la très forte inflation se tassera également plus lentement que prévu : à la fin de cette année, elle serait encore supérieure à 5 % et, pour l’ensemble de l’année, elle s’établirait en moyenne à 7,4 %. Toutefois, les projections actuelles ne laissent pas entrevoir de spirale salaire-prix de longue durée : la pression inflationniste se réduirait au cours des deux prochaines années. Le déficit budgétaire s’établirait à 4,4 % du PIB en 2022, mais il se creuserait encore quelque peu d’ici 2024.
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Source : BNB, Autres études, 28 mars 2022