
Les crises récentes montrent que la disruption est la nouvelle normalité : des pandémies, guerres, blocages, pannes d’électricité et défaillances de logiciels paralysent des économies à travers le monde entier. La question n’est pas de savoir si les entreprises seront confrontées à des perturbations de ce type, mais quand de nombreuses entreprises ont déjà pris des précautions, mais nous voulons leur rappeler que les risques d’aujourd’hui sont d’une ampleur très différente et peuvent avoir un impact beaucoup plus rapide et à plus grande échelle.
La Business Risk Survey 2025, dans le cadre de laquelle la FEB et l’École Royale Militaire ont interrogé les employeurs belges l’été dernier, met en évidence l’écart entre le risque et l’état de préparation. Seules 39% des entreprises belges disposent d’un processus avancé de gestion des risques. L’enquête montre également que les cyberattaques (61 %) et les défaillances techniques des systèmes (57 %) constituent les principales menaces, suivies par les tensions commerciales (39 %) et les conflits géopolitiques (35 %). Les technologies de rupture (23 %), les pandémies (22 %) et le changement climatique (19 %) sont également considérés comme des menaces potentielles majeures.
Presque toutes les entreprises s’attendent à une nouvelle augmentation de ces risques. Et ce sont les PME qui sont particulièrement vulnérables en raison de l’absence de systèmes formels de gestion des risques et d’une forte dépendance à l’égard d’une aide extérieure en cas de crise.
BE PREPARED comprend trois domaines d’action : amener les entreprises à anticiper les perturbations potentielles, améliorer leur résilience et proposer un toolkit pratique.
Lors du forum de la FEB, des experts de haut niveau, des ministres et des instances publiques ont donné aux entreprises un plan pour gérer quatre scénarios de crise :
> les cyberattaques,
> un black-out électrique,
> la défaillance des fournisseurs
> l’impact de la crise sur les collaborateurs.
Le toolkit développé avec PwC contient des feuilles de route et des listes de contrôle pour une application immédiate.
Les entreprises qui investissent dans la gestion des risques gagnent du temps au moment où cela compte. Le temps est la devise de toute crise. Aujourd’hui, nous offrons aux entreprises du temps précieux en cadeau. Du temps qui vous permettra de maîtriser une crise plus rapidement par la suite, en l’anticipant dès à présent.
~ Pieter Timmermans
Le risque zéro n’existe pas, les entreprises ont tout intérêt à cartographier leurs risques et à en limiter l’impact. Une chaîne de valeur locale et diversifiée offre quoi qu’il arrive un amortisseur, mais nous pouvons aller plus loin. Tous les acteurs doivent pouvoir jouer leur rôle en situation de crise. La Belgique dispose des talents et des infrastructures pour gérer les crises avec succès. Il lui faut désormais des structures capables d’orchestrer efficacement cette collaboration. Forts de notre expérience, en Belgique comme à l’international, nous apportons volontiers notre appui à l’écosystème belge dans ce cadre.
~ Patrick Boone, Chairman PwC Belgium
Le programme continuera d’être déployé en 2026 et comportera des webinaires, une plateforme web active, des sessions thématiques et une collaboration entre les entreprises, les fédérations sectorielles et les autorités
Le toolkit est disponible à l’adresse suivante : www.vbo-feb.be/fr/beprepared.
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