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Wallonie: il faut promouvoir l'entreprenariat!

La Wallonie : entre promesses fantaisistes et nécessité de promouvoir l'esprit d'entreprise

Lors de la présentation des déclarations de politique wallonne et en Fédération Wallonie-Bruxelles en juillet 2024, prévoyant des baisses d’impôts, s’engageant à revenir à l’équilibre budgétaire dans dix ans tout en postulant une diminution de moitié du déficit d’ici la fin de la législature, j’ai consulté différentes sources chiffrées, notamment universitaires, pour apprécier la plausibilité de ces engagements financiers… et je n’y suis pas arrivé. Je ne suis évidemment pas un spécialiste des finances publiques, mais suffisamment lucide pour aligner des chiffres.

Et effectivement, la dernière intervention du Ministre-Président de la Région wallonne ne laisse, en vérité, que peu de place à l’optimisme, puisque les mauvaises nouvelles s’accumulent. Bien sûr, on peut brandir la menace des extrêmes, s’horrifier de Trump, craindre l’IA, vilipender l’État PS, s’attaquer aux chômeurs, aux mendiants, bref à la frange de la population qui aurait entraîné un état d’avilissement moral et économique. Mais ce n’est pas un constat suffisant.

Ce qu’il faut, c’est d’abord une excellente gouvernance publique, c’est-à-dire donner à la population une mesure chiffrée des engagements politiques permettant de suivre la réalité des promesses. Cette exigence de gouvernance est essentielle, car la Wallonie souffre d’un entre-soi mortifère qui conduit à une politisation des fonctions publiques, bien contraire aux réalités du XXIe siècle. Comment peut-on croire une minute qu’on va trouver, dans un petit vivier de personnes qui se tiennent les unes et les autres, la hauteur de vue et l’ambition d’une prospérité ? Et comment comprendre que l’encartement à un parti soit une source de vision différente, d’audace et de capacité à gérer.

Ensuite, il faudrait des responsables politiques ayant fait leurs preuves dans l’entrepreneuriat et la gestion d’entreprise, car ce ne sont pas les pouvoirs publics qui créent l’emploi, mais les capitalistes et les travailleurs. Il faudrait de multiples missions à l’étranger, s’alignant sur le dynamisme de l’AWEX, mais il faudrait des ministres qui soient familiers avec le monde des affaires, les cultures étrangères et … parlent a minima anglais. Localement, il faut s’inspirer de l’exemple français des chambres de commerce

Il faut aussi désengorger la Wallonie — mais c’est valable dans tout le pays — d’une réglementation visqueuse qui inhibe l’entrepreneuriat. En fait, la lourdeur administrative s’est emparée du principe de précaution pour tout alourdir, ce qui explique le peu d’intérêt des investisseurs étrangers pour la Région wallonne.

Il faut SURTOUT promouvoir l'entreprenariat, l’innovation, l’enthousiasme de l’entreprise et du progrès qui est stimulé par un alignement de tous les intervenants.

Il faudrait peu de choses pour replacer la Région wallonne dans une posture économique offensive, car ses atouts sont innombrables.

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