En ligne de mire les programmes tels que l’employé du mois ou le meilleur « ceci ou cela » du mois, programmes qui espère booster le moral du gagnant en flattant son égo.
Ces systèmes sont mis en place pour améliorer la productivité moyenne et ne ciblent donc pas les plus performants.
C’est ainsi que les chercheurs ont étudié un programme « pilot » qui récompensait l’assiduité dans une des cinq blanchisseries appartenant à une même société, l’assiduité étant définie comme étant l’inexistence d'absences non justifiées ou d’arrivées tardives au cours du mois.
La raison d’être du programme était de combattre l’absentéisme et les retards qui nuisaient à la productivité collective et qui représentaient une perte sèche pour l’entreprise.
Après 6 mois d’activité, le programme avait atteint, en surface du moins, son objectif de réduire la moyenne des retards et des absences. Toutefois, en analysant les relevés de temps des employés, l’équipe du Professeur Larkin a identifié les problèmes suivants :
Malgré l’amélioration des statistiques d’assiduité, la productivité générale a baissé de manière visible suite à la « manipulation du système » et à la démotivation des employés les plus performants.
La conclusion de l’étude est qu’il existe de bons programmes de récompense mais qu’il faut être vigilant dans leur mise en œuvre car récompenser un comportement « positif » peut entraîner des effets tant inattendus qu’indésirables.
Clairement, le programme étudié avait été mal conçu. Au lieu de récompenser les prestations exceptionnelles, il récompensait les prestations élémentaires, aliénant par la même occasion les plus performants.
Être reconnu par sa hiérarchie et ses pairs pour avoir fait quelque chose d’exceptionnel est très motivant pour soi-même et un exemple à suivre pour tous.
J'allais oublier : la reconnaissance peut être verbale, écrite, faite en public, etc… et ne doit pas nécessairement passer par l’argent.