Impôt sur les grands patrimoines : qu'est ce qui se cache derrière les gros titres ?

En cette période préélectorale, la presse belge agite le débat de l'éventuelle introduction d'un impôt sur les grands patrimoines, mais il est temps d'examiner de plus près ce qui se cache derrière les gros titres !

Le bureau du Plan a fait ses calculs, mais la véritable question ne se résume pas à la simple quête de recettes fiscales.

Les implications d'une telle mesure fiscale sont bien plus complexes et méritent une attention critique.

Certes, sur le papier, l'impôt sur les grands patrimoines semble prometteur et a pour objectif de séduire un certain public, mais qu'en est-il de ses effets réels ? Les études montrent que l'implémentation d'une telle imposition aurait pour effet d'augmenter la tendance préoccupante à l'évasion et à l'évitement fiscal, des contribuables cherchant à minimiser leur charge fiscale de toutes les manières possibles.

Et soyons réalistes, les risques pratiques ne sont pas à négliger.

De la complexité administrative (et des coûts conséquents que génèrerait la mise en place et la gestion d'une telle administration) aux problèmes potentiels de double - triple - imposition, la mise en œuvre d'un tel impôt pourrait s'avérer plus contreproductive que prévu (sauf si l'idée de son auteur n'est que de servir d'attrape-voix).

​Alors, avant de plonger tête baissée vers une idée fiscale, prenons un moment pour évaluer sérieusement les avantages et les inconvénients. Une analyse approfondie, basée sur des données solides et une compréhension critique, est essentielle pour guider les décisions politiques.​

FiscalitéF.F.F.Calcul de l’impact budgétaire d’un impôt sur les grands patrimoines avant effets macroéconomiques

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