La FEB propose son tableau de bord de la réforme fiscale, chiffres et graphiques à l'appui d'un débat objectif...

Si, à ce stade, les contours de cette future réforme restent flous, une chose est déjà en discussion : une première phase viserait à réduire les charges sur le travail en augmentant la quotité exemptée d’impôt au niveau du revenu d’intégration et en renforçant le bonus à l’emploi et/ou le crédit d’impôt sur les bas revenus d’activité.

Pour que le débat politique puisse être équilibré, il est essentiel de ne pas perdre de vue l’objectif (le pourquoi) de la réforme : réduire la pression fiscale élevée sur le travail. Et cette pression fiscale élevée s’exprime de différentes manières et sous différentes formes.

En Belgique, la pression fiscale est élevée : les salariés ne conservent que relativement peu de leur salaire brut, ils n’empochent généralement que moins de la moitié d’une augmentation qui leur est accordée et, par ailleurs, l’inflation pèse systématiquement sur la pression fiscale.

Pour pouvoir objectiver le débat, la FEB a illustré ces constats notoires à l’aide de chiffres et de graphiques dans son ‘TABLEAU DE BORD DE LA RÉFORME FISCALE’.

Que nous enseignent ces constats ? Que la première phase de la réforme fiscale pourrait n’être qu’un coup dans l’eau. Les mesures envisagées renforceront le piège à la promotion et risquent dès lors de décourager davantage la volonté de travailler plus. En outre, elles n’auraient aucun impact sur la principale cause de la forte pression fiscale sur le travail en Belgique, à savoir l’étroitesse des tranches d’imposition et les taux élevés.

> Cliquer ici pour le ‘TABLEAU DE BORD DE LA RÉFORME FISCALE’ (produit également en annexe)

Source : FEB, 20 décembre 2022

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